Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.
Avec l’AFP. reportage photo : Ph.Madelin
Malgré la mauvaise volonté des Russes, l’Union européenne prolonge d’un an sa mission d’observation en Géorgie.
Alors que le mandat d’origine arrivait à échéance à la mi-septembre, au cours d’une réunion à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de la laisser sur place une année supplémentaire, jusqu’au 14 septembre 2010, a annoncé la présidence suédoise de l’UE.
La mission avait été mise en place en octobre 2008, après le conflit armé russo-géorgien d’août au sujet des régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie. Son objectif est de faire respecter l’accord de cessation des hostilités. L’EUMM est donc née des conflits en Abkazie et en Ossétie, aspect des multiples mouvements de contestation qui agitent la périphérie de la Russie, laquelle soutient les deux entités
Le conflit s’est terminé par un cessez le feu en 6 points 8 septembre 2008, pour application le 15 septembre, déclaration formelle accord EU
La mission européenne, forte de près de 300 personnes, policiers et gendarmes surtout, est aujourd’hui la seule sur le terrain depuis que Moscou a refusé le renouvellement de celles de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et de l’ONU. Mais les Européens n’ont jamais obtenu l’accès aux républiques sécessionnistes et se bornent à surveiller les zones adjacentes en Géorgie même.
Le lundi 27 juillet, les ministres ont rappelé que leur mission avait un mandat « sur l’ensemble du pays » et réclamé « un accès sans restriction à l’Abkhazie et à l’Ossétie du Sud.
« Il faut passer de l’autre côté », a renchéri le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, « c’est un combat quotidien ».
L’arrêt des missions de l’OSCE et de l’ONU pose surtout à présent la question d’une éventuelle extension de la mission européenne aux Etats-Unis ou à la Turquie, pour lui donner des contours plus internationaux.
Tbilissi milite en ce sens et a déjà approché Washington.
« Nous espérons qu’avec cette prolongation il sera possible d’élargir le mandat de la mission, y compris l’éventualité de la participation de pays tiers non membres de l’UE », a déclaré à l’AFP à Tbilissi la responsable du Conseil national de sécurité de Géorgie, Eka Tkeshelashvili.
Mais lors de sa récente visite à Tbilissi, Jo Biden, le Vice-Président américain, s’est contenté de promesses évasives et prudentes. Pour l’heure, l’administration Obama ne semble pas vouloir braquer la Russie pour une question aussi périphérique que la Géorgie. A condition que la Russie n’exerce pas une nouvelle poussée vers la mer noire.
Je rappelle qu’en juin dernier j’avais participé à une rencontre entre les Auditeurs de l’INHES et les responsables de la mission européenne à Tbilissi.
L’Europe et a France sont donc très présentes à travers la mission de l’EUMM que décrit son patron l’ambassadeur allemand Haber, qui dirige actuellement la mission, accompagné par le général Corps d’armée gendarmerie Gilles Janvier.
L’EUMM garantit l’engagement du Président Sakachvili de ne pas recourir à la force.
1er octobre 2008 : début des patrouilles non armées pour vérifier le retrait des forces des deux côtés. 200 observateurs sur le terrain, répartis en 4 bureaux. Peu d’incident : un par semaine. Tirs, mines, errements de troupeaux, enlèvements.
L’accord est reconduit tous les trimestres
« Nos armes, ce sont le stylo et le mail »
« Nous avons réussi à faire signer de nouveaux accords. Nous ne sommes pas indispensable, mais intéressants »
Voir aussi mon reportage en Géorgie, juin 2009