Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.
Commentaires dans l’attente du verdict :
Si les jurés sont honnêtes, et ont bien compris le droit français… Beaucoup de gens veulent bien sûr que le coupable soit condamné, et pas pour faire plaisir à la veuve ! Mais prendre n’importe qui comme coupable parce qu’il en faut absolument un ! alors que je vrai assassin cours toujours si ça ce trouve !
Commentaires après le verdict
Ce jugement d’exception est scandaleux car il ne respecte pas les règles du Droit… C’est normalement à la Cour de faire la preuve de la culpabilité et non à la défense. Quant aux aveux, leurs conditions restent très discutables, et très proches de la torture psychologique. A ce prix, n’importe qui avouerait n’importe quoi. N’importe quel militaire le sait….
Comme d’habitude, pas de surprise ! L’injustice française n’a pas changé, des madame Erignac y en a malheureusement plein la France !
Qu’importe les preuves , pourvu qu’il y ai un coupable !
Ce procès ne nous éclaire en rien, sinon que nous sommes maintenant face à un pouvoir absolutiste qui nous échappe.
Mais on n’échappe pas à la justice divine !
La « justice » , si on peut encore la présenter avec ce mot !…. Lors du procès de Colonna [ pour atteinte à la présomption d’innocence] contre Sarkozy qui parlait de « l’assassin du préfet », le tribunal n’a pas retenu l’atteinte à la présomption d’innocence. Bizarre NON ! ….
Lorsque ce genre de scénario se déroule au Mexique , toute la presse crie au scandale. Ici , aujourd’hui cette presse est bien silencieuse et ne désire pas se mettre en travers du pouvoir en place qui l’a désigné coupable bien avant son arrestation et son premier procès.
Aujourd’hui , Colonna, à qui visiblement il manque 10 cm pour être l’assassin, n’a pas eu droit à la reconstitution sur place !…
Félicitation, messieurs les juges : vous avez bien fait votre travail. Notre Président vous l’avait dit : « Yvan Colonna est l’assassin du préfet Erignac ». Vous lui avez infligé la peine maximale, vous avez rectifié le laxisme des premiers juges [lors de la première session d’Assises] .
Par contre, messieurs les avocats de la défense, je ne vous félicite pas. Pourquoi avez-vous essayé de nous faire croire que M Colonna pouvait être innocent, alors que notre Président vous avait dit le contraire ?
Oui, les dénonciations de ses « acolytes » comme vous dites est finalement la seule pièce réellement à charge (même si les « acolytes » sont revenus sur cet aveu pour innocenter Colonna après).
Les juges ont plus que leur part de responsabilité dedans
Depuis l’affaire DREYFUS rien n’a changé en France .
Vous pensez que mes propos sont exagérés ?
Patrick DILLS, Omar RADDAD, Les accusés d’OUTREAU Aujourd’hui Yvan COLONNA. Demain TARNAC… après-demain… nous tous !
Concernant le jugement de Colonna, je crois qu’objectivement on ne peut que constater que l’esprit de justice n’y était pas.
Enfin a l’heure de la police scientifique, de la recherche de l’ADN et de toutes les nouvelles techniques, il n’y a rien de plus subjectif que la condamnation basée sans preuve sur la simple conviction.
Ce que je trouve de plus particulier c’est que les jurés soient des professionnels de la justice. Que le crime a eu lieu en Corse et que le procès se soit déroulé à Paris….
Justice (de salons parisiens), qui en ce comportant de la sorte n’est plus la représentation du Peuple Français et auquel même le Peuple Corse aura du mal à rester fédéré. La responsabilité du juge et des jurés est politique, et tout ce qu’entraînera les conséquences de leur délibération.
Alors Yvan Colonna coupable ou innocent ?
Ce procès n’a pas donné de réponses claires, nettes et sans l’ombre d’un doute.
Vu la pression politique (cette fois la gauche reste silencieuse, et ne crie pas au scandale), vu l’anti sarkoszisme de base qui plane en ce moment, je trouve la gauche bien complaisante sur ce dossier. Ont-ils quelqu’un à couvrir ? Eux aussi…..
Cela ne justifie un acharnement judiciaire. Cela ne doit donner lieu à un tribunal spécial, qui dès le départ montre toute sa partialité, et donc n’est pas crédible.
Le vrai problème est que toute cette affaire depuis le début a été traitée volontairement ou non, par dessus la jambe.
Partant de là, à ce jour personne ne peut réellement prouver la culpabilité de Colonna.
Sa condamnation est donc une parodie de justice, probablement pour ne pas contredire le sinistre de l’intérieur qui avait annoncé lui-même l’arrestation de l’assassin ! ! !
Mieux vaut cent fois prendre le risque de relaxer un coupable que de condamner un innocent.
Et si le verdict de ce soir [ vendredi 27 mars ] débouche sur la condamnation de Monsieur Yvan Colonna,ce ne sera pas sans rappeler un certain Charles Maurras, qui pendant l’affaire Dreyfus, finit par dire :
« Qu’importe qu’il soit coupable ou innocent. L’ intérêt de la Nation commande qu’il soit condamné »
En Belgique, le procureur du roi de Mons, Christian Henry, a lancé dans une affaire très récente :
« une société sans risque n’existe pas ». « La prison n’est pas la solution à tous les maux de la société et mieux vaut un coupable en liberté qu’un innocent en prison ».
C’est un principe de droit, non inscrit dans le Code pénal.
Dans un procès où les « témoins visuels » à décharge, valent moins que des « suspicions de culpabilité » qui proviennent de fonctionnaires qui jouent leurs carrières …
Une absence totale de preuves concrètes, empreintes, trace ADN, écoutes téléphoniques …
Une volonté délibérée d’oblitérer les alibis, et les éléments à décharge, du « présumé innocent », présenté comme « indéniable coupable » par le plus haut représentant de l’Etat …
Qu’attendez vous comme verdict ?
Cette histoire pue et la justice s’est franchement ridiculisée dans cette affaire en nous montrant un visage bien soumis aux ordres du pouvoir.
Ce mec a quand même été accusé par tous ses complices et leurs bonnes femmes pendant deux ans ! ! !
Et quand ils ont tous changé d’avis (un mystère corse ça non ?), ils l’ont toujours disculpé avec ambiguïté, un peu comme s’ils disaient à Colonna : « c’est à toi d’avouer, si tu as le sens de l’honneur ». Mais l’honneur, chez des assassins de sang froid, ça n’existe pas. Comme disait très justement le procureur, ils ont perdu leur part d’humanité.
Que Colonna ait été associé à cette histoire est fortement probable, mais qu’il soit le tireur, l’assassin, n’est toujours pas clairement établit. Dès lors, il est « sur condamné.
Ce qui me gène dans cette histoire, c’est que Colonna, qui est considéré un peu comme un traître par ses amis, pour avoir visiblement pris la tangente avant l’assassinat, devient un martyr de la cause, et je me demande ce que sert cette cause. Est-ce la volonté de renforcer l’insécurité dans l’île pour mieux jouer sur l’opinion public lors des élections ? Ca me semble peu probable. Je pencherais plutôt sur une histoire mafieuse (en Corse, difficile de faire autrement : -) ).
Deux choses importantes dans ce procès :
1°/« Le juge Laurence LeVert s’empêtre dans ses contradictions, avec force hésitations. Elle admet qu’il n’y avait que deux hommes sur les lieux de l’assassinat du préfet Erignac, et non pas trois comme elle le soutenait avec l’acte d’accusation. »
2°/« Pierre Alessandri raconte comment il a lui-même tué le préfet Erignac. Endossant donc toute la responsabilité. “
Ces phrases disculpent Mr Colonna !…..
Et bien NON ! en gros un homme endosse le meurtre et une juge admet que Colonna n’était pas sur les lieux ! et bien dans notre justice , ces faits n’ont aucun intérêt. Circulez y a rien à voir !…22 ans de prison !….
Ce soir (vendredi 27 mars) il n’y aura pas de fête à faire. Ce soir nous prendrons le deuil de la justice française, et de la notion de Justice, tout court. Quelle perversion que ce bouleversement des institutions, où l’on bafoue la présomption d’innocence, où l’on instruit à charge, où l’on dissimule, où l’on use peut-être de méthodes douteuses pour « obtenir des aveux », où l’on exige de l’accusé de fournir les preuves de son innocences ! (pourquoi pas aussi, demain, exiger des malades qu’ils apportent leur diagnostic et leur protocole de soins ?). Drôle de justice, rendue par un tribunal « d’exception » (et certes il l’est, exceptionnel !) où ne figure AIUCUN représentant populaire parmi les jurés, mais uniquement des magistrats, tous du même milieu, tous plus ou moins amis de la victime…Ce ne sera pas un jugement, mais une curée !
Innocent ou coupable ? qu’importe en fin de compte : ce soir un homme va nourrir un besoin de vengeance, et non un désir de justice.
J’avoue ne pas comprendre grand chose à l’affaire, à part ce qu’on m’en raconte, c’est-à-dire : un homme condamné sans preuves matérielles, contre l’affirmation d’un [médecin ] légiste, et sur la seule foi d’un témoignage extorqué à 6 heures du matin, les témoignages allant en sens contraire étant systématiquement écartés.
Et qui donc a le pouvoir d’écarter des témoignages n’allant pas dans le sens de ce qu’il pense ?
Le même genre d’hommes qui, il y a une vingtaine d’années, condamnait en Italie Adriano Sofri, sur la seule foi d’un pentito soi-disant pris de « remords » soudain, vingt ans après les faits – c’est-à-dire l’assassinat du commissaire Luigi Calabresi, l’un des éléments à l’origine des « années de plomb » italiennes.
L’histoire se répète, et les juges ont plus que leur part de responsabilité dedans. Ce n’est certes pas la faute au président si les juges condamnent les yeux fermés, quand bien même le petit Nicolas le leur aurait demandé de le faire.
Bien sûr, le climat général, le déroulement du procès, la cavale de 4 ans, les témoignages douteux, les incohérences apparentes des expertises balistiques, les rapports semblant lier Colonna à la famille du président, la déclaration de culpabilité par ce dernier, alors ministre de l’intérieur, dans le non-respect de la présomption d’innocence …
Tout est là pour semer le doute.
Quels étaient les rapports entre Yvan (ou un proche) et Marie Dominique [Culioli, la première épouse de Sarkozy] ?
Quelle est la source de cette animosité et cet acharnement de Sarkozy ?
L’ensemble de ces questions ne serait-il pas à la base de cette parodie de justice ?
En 1983, le 12 septembre , La propriété voisine de celle des Culioli (de la famille Peretti qui est maire de Neuilly, et dont le nièce est Marie Dominique la première épouse de Nicolas Sarkozy qui sera ministre de l’intérieur), appartenant à André Géronimi en corse est plastiquée.
La pauvre madame Erignac ne doit pas savoir que Colonna, puis la première épouse de Sarkozy, puis les Perreti, puis Deferre qui avait un conseiller aux affaire Corse qui se nommait Colonna (le père de Yvon) sont liés.
Ce soir ceux qui tiennent ce pays et en ont fait leur jouet, avec l’approbation des 53 % d’entre nous qui les ont élus, se rapprocheront encore un peu plus de leur but : affaiblir la démocratie, mépriser les citoyens par un jugement inique (mais en « bonne et due forme »), et nous enfermer dans des rets de plus en plus étroits, muselant toute opinion contraire, tout désir de vivre autre chose, toute information « dissidente », courbant tout dos qui se redresse, par l’intimidation ou la fourberie. Duplicité d’une caste qui veut garder ses privilèges…
Ce soir une prison ne s’ouvrira pas. Et se referme peu à peu, qui sait, sur nous aussi….
Ne riez pas ce soir. On ne vient pas de finir d’enterrer ce pauvre homme qui fut tué, on vient d’assassiner les plus nobles de nos valeurs.
Les théoriciens du grand complot penseront que si l’on a mis autant de temps pour arrêter Colonna, c’est parce qu’on a du attendre que le vrai coupable meurt.
Les cyniques penseront que de toute façon, quelqu’un doit payer, Colonna ou un autre, ça n’a pas trop d’importance. D’ailleurs, peut-être est-ce vraiment l’assassin, mais ce qui compte c’est que sa culpabilité soit possible, et non qu’elle soit avérée.