Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.
A l’université du Caire, devant quelque 3.000 invités, Barack Obama a commencé son discours par les salutations traditionnelles en arabe, il l’a terminé avec l’équivalent en hébreu. Toujours le sens aigu du symbole, notre cher Obama.
Non sans insister sur sa connaissance personnelle de l’Islam, croisé sur trois continents : par la famille musulmane de son père d’abord, par l’Indonésie – où il a vécu enfant avec sa mère – et par les Etats-Unis, lorsqu’il a côtoyé à Chicago « de nombreuses personnes qui se retrouvaient dans la foi musulmane ».
Les grands dossiers : la cause palestinienne, le terrorisme. L’Irak et l’Afghanistan.
« Je suis venu chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde », » les aspirations des Palestiniens à avoir un Etat sont légitimes, soulignant et le « lien inébranlable » des États-Unis avec Israël, et appelant ce dernier à mettre un terme ce « que la colonisation cesse » dans les territoires palestiniens, colonisation qui « viole les accord passés et nuit aux efforts de paix »
Autre grand défi « l’extrémisme violent sous toutes ses formes », car les États-Unis « rejettent la même chose que les gens de toutes les fois : les meurtres d’hommes, de femmes et d’enfants innocents ». « J’ai dit clairement que les États-Unis n’étaient pas et ne seraient jamais en guerre contre l’Islam », a rappelé Obama, avant de justifier l’intervention américaine en Afghanistan contre Al-Qaeda et les Talibans. « En dépit des coûts induits, l’engagement américain » ne faiblira pas, a précisé Obama, en précisant que les États-Unis ne veulent « pas maintenir (de) troupes en Afghanistan ». Pour l’Irak, soulignant que cette guerre « a fait l’objet d’un choix » qui a fait débat, il a rappelé le départ promis des troupes « avant 2012 ».
Tout au plus peut-on reprocher à Obama d’être trop resté sur le registre de la philosophie que de la pratique.
Côté anecdote, par trois fois Barack Obama a défendu le port du voile pour les musulmanes en Occident, critiquant le fait qu’un pays occidental « dicte les vêtements » qu’une musulmane « doit porter » et qu' »on ne doit pas dissimuler l’hostilité envers une religion devant le faux semblant du libéralisme ». Il a encore souligné que « le gouvernement américain s’est porté en justice pour protéger le droit des « femmes et des filles à porter le voile » et « punir ceux qui voudrait leur dénier ». une américaine musulmane portant le voile, Dalia Mogahed, d’origine égyptienne, est entrée à la Maison Blanche comme conseillère de Barack Obama.
Demain, vendredi 5 juin, il sera à Dresde et Buchenwald, et samedi 6 juin sur les plages du débarquement en Normandie. Toujours et encore les symboles.