Casse industrielle : toujours et encore New Fabris

Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.

Le Ministre de l’Industrie Christian Estrosi se porte au secours des patrons de New Fabris, l’équipementier automobile de Chatellerault.

«  En conservant cette attitude menaçante, ou en laissant planer le doute sur leurs intentions, les salariés de New Fabris semblent ignorer à la fois l’esprit de dialogue et d’ouverture. Sans  une renonciation explicite et sans ambiguïté à tout recours à la menace et la violence, le protocole de fin de conflit, qui reprend tous les aspects acquis au cours de la négociation, ne pourra être mis en œuvre ».

Le ministre croit pouvoir noter qu’

« une proportion importante des salariés de New Fabris ne se reconnaissent pas dans ce genre d’action »

et il affirme espérer « une conclusion digne et calme de ce conflit

Il attire l’attention de ceux qui veulent utiliser des procédés de chantage à la violence sur la responsabilité qu’ils prennent devant leurs collègues et leurs familles, qui pourraient être privés de l’accompagnement qu’il est parvenu à leur proposer.

Fermez le ban.

Sans attendre, les salariés manifestent cet après-midi devant l’usine. Ils menacent toujours de « faire sauter l’usine ».

Ils seront accompagnés d’une vingtaine de délégations de salariés d’entreprises en difficulté (Aubade, Continental, Philips, Molex, Ford, SBFM, Goodyear, etc.).

Le sénateur Vert de Paris Jean Desessard a annoncé qu’il serait également présent, de même qu’une délégation du NPA, le parti d’Olivier Besancenot.

Il s’agit toujours d’obtenir une prime de départ de 30.000 euros.

A l’issue d’une réunion mercredi au ministère de l’Industrie, une prime de 11.000 euros, financée par les deux constructeurs, anciens clients de l’entreprise, avait été proposée aux salariés.

Ils ont fixé un ultimatum au 31 juillet pour obtenir leur prime de 30 000 euros, faute de quoi ils menacent toujours de faire sauter leur usine. Les salariés ont réclamé mercredi « de vraies propositions actées » à leur direction et aux pouvoirs publics.

« Il n’y a pour l’instant aucun dialogue avec la direction ou la préfecture. Il faut de vraies propositions actées. Si c’est par oral, on n’acceptera rien », a prévenu Guy Eyermann (CGT), coordinateur du mouvement des salariés.

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