Justice, Colonna, dossier 1338 suite dans le silence

Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.

Lundi : RAS. Yvan Colonna refuse de sortir de sa cellule à la prison de Fresnes pour se rendre au Palais de Justice. Il n’apprécie sûrement pas des journées entières passées seul dans un cachot de la Souricière.
Les juges et les parties civiles ont donc dû écouter  Jeanne Finidori, ex-épouse Ferrandi, considérée par l’accusation comme un témoin à charge : le 6 février 1998, elle n’a pas quitté le village, elle n’a rien vu, elle a simplement constaté qu’Yvan Colonna et Pierre Alessandri avaient chuchoté avec Alain Ferrandi dans la salle de bains avant de passer la nuit chez elle. Ce sont en effet de « terribles accusations », on ne voit pas très bien ce qu’on peut  en tirer comme conclusion.
Lors du précédent procès elle avait déclaré qu’elle ne se souvenait de rien. Hier elle  a répété qu’elle n’avait rien à déclarer en l’absence d’Yvan Colonna et de sa défense ».
De toute façon, tous les proches du « groupe des anonymes » déclarent l’un après l’autre qu’en l’absence d’Yvan Colonna, ils n’ont rien à dire. Ça sent le complot, complot du silence, c’est évident !
Les parties civiles sont exaspérées, prétendent-elles.
Même le juge Jean-Louis Bruguière s’y met : il devait déposer à partir d’aujourd’hui, il a envoyé au Président Didier Wacogne un certificat médical précisant qu’il était hospitalisé et hors d’état de témoigner.
Pauvre Président, qui en est réduit à collectionner les certificats médicaux !
Succédant à Marcel Istria le « chauffeur récupérateur », les deux autres juges d’instruction, Gilbert Thiel et Laurence LeVert doivent causer à partir de mercredi. On peut espérer qu’ils auront la force d’aller jusqu’à la barre.

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