Il y a plusieurs mois j’ai réussi à piraté l’adresse steffi_stahl@hotmail.com qui se trouvait être dans le listing de Constantin Film comme vous le savez. Je n’avais aucune raison particulière de choisir cette victime, sinon que c’était un paris prometteur. J’ai ensuite utilisé cette adresse en écrivant entre les lignes qu’Emma Watson avait signé pour l’adaptation de Cinquante Nuances de Grey, en prenant soin de bien dissimuler l’information dans un email de courtoisie. Je n’avais aucun moyen de savoir si Constantin Film allait être victime d’une future attaque informatique. Lorsque Anonymous Germany les a piraté, ceux-ci ont d’abord publié le listing de Constantin Film. Il était essentiel d’en faire partit, puisque cela permettait qu’Anonymous prenne au sérieux l’information que j’avais glissé dans la quantité de courriers récupérés durant l’attaque informatique et qu’ils ont « découvert » la semaine suivante.
Désolé, je ne parviens pas à charge ma propre vidéo sur mon blog !
Feuilleton Colonna, suite… La cour d’Assises a décidé aujourd’hui de renvoyer à … quatre jours la suite du procès, pour complément d’information. Quatre jours ? C’est un délai dénué de sens, affirment les avocats avec Maître Patrick Maisoneuve.
Pourquoi un complément d’information ? A la fin de la semaine dernière Didier Vinolas, l’ancien Secrétaire général de la Préfecture d’Ajaccio a affirmé qu’un informateur lui avait confié que deux des membres du commando responsable du meurtre du Préfet Erignac seraient encore dans la nature. Depuis cette révélation, malgré les efforts du Président Didier Wacogne le procès en assises a dérapé. Suivant sa ligne constante depuis le début du procès la Défense voulait absolument que la Cour décide d’ouvrir un complément d’information, un biais pour remettre en cause les enquêtes policières et les instructions qui ont abouti aux débats d’aujourd’hui. Craignant que ce complément ne remettre en cause de façon trop profonde l’accusation, le Parquet et les Parties civiles n’ont cessé de ferrailler pour éviter cette nouvelle procédure. Le Président Wacogne s’était même livré à une véritable instruction à l’audience pour vérifier la pertinence des propos tenus par le témoin Vinolas. On allait à l’affrontement direct, les avocats de la défense menaçaient de se retirer des débats.
Le Président de la Cour a donc cédé : il y aura bien complément d’information. Mais limité aux seuls faits nouveaux évoqués par le témoin. Il s’agit, rien de moins, que d’obtenir les confidences d’un informateur qui a toujours refusé de se montrer, exigeant 400 000 euros pour prix de ses confidences ; et surtout pour identifier et ramener dans le procès deux inconnus en cavale depuis dix ans. Une mission quali impossible, confiée à deux membres du jury composé de magistrats professionnels, Alain Cadet, juge d’instruction en temps ordinaire, et et Yanne Daurelle. Ils devront rendre le résultat de leurs investigations lundi, à la reprise de l’audience…